Au salon de Paris 1955 Ferrari présente l’évolution de la 250 Europa la 250 Europa GT. Si sa carrosserie ressemble au précédent modèle aux formes arrondies dessinées par Pinin Farina, elle intègre certains traits de la Super America.

Son empattement passe de 2800 mm à 2600mm. Cette valeur sera conservé sur les successives 250, les Boano-Ellena et les LWB tour de France notamment, jusqu’en 1959 ou le châssis de la Ferrari 250 GT SWB passera à 2400 mm. Pour cette raison, la 250 Europa GT monte le V12 3 litres Colombo type 112, qui est plus court que le Lampredi précédemment utilisé pour l’Europa, et qui sera désormais monté sur toutes les séries 250. Ouvert à 60° et de 2 953 cm3 de cylindrée, il est  alimenté comme sur l’Europa par trois carburateurs Weber 36 DCF. Il développe ainsi 240 ch à 7 000 tr/min. Pour le reste les ressort à lames à l’arrière ont été  remplacés par des ressorts hélicoïdaux et des freins tambour à commande hydraulique on été installés.
Autre particularité de cette Ferrari : la plupart de ces 250 GT recevaient un tableau de bord peint dans la couleur de la carrosserie.