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Produite à partir de 1956 sur la base du chassis de la 250 TdF, la Ferrari 250 GT Boano/Ellena est le résultat de la volonté de Ferrari de produire une version plus routière et moins extrème que les précédents modèles. Ce modèle est ainsi la deuxième automobile de tourisme Ferrari, après la 250 GT Europa.
Conçue comme un exercice de style et d'inspiration, le succès rencontré incite finalement Ferrari à entamer sa production en série. Le constructeur italien déclare d'ailleurs vouloir produire une voiture de série qui bénéficie de l'expérience de la course. 

Pininfarina est dans un premier temps chargé de carrosser la nouvelle automobile. Celui-ci déménage à cette période dans des nouveaux ateliers, et n'a pas le temps de produire tous les châssis. Cette tâche incombe alors à Mario Boano, co-fondateur de la Carrozzeria Ghia. L'automobile est donc tout naturellement dénommée 250 GT Boano.
Toutefois, Boano s'engage en 1957 au département de style de Fiat et cède son entreprise à son associé Luciano Pollo et à son beau-fils Ezio Ellena. Ce derniers carrossent alors les derniers modèles et apportent quelques retouches stylistiques mineures. L'entreprise Carrozzeria Boano est pour l'occasion renommée en Carrozzeria Ellena, et la 250 GT de prendre le nom de son nouvel habilleur.

La carrosserie, constituée à partir d'une structure tubulaire, est réalisée en acier hormis pour le capot-moteur et le couvercle, fabriqués en aluminium. Caractéristique du début de la lignée des Ferrari 250, la surface vitrée est particulièrement faible alors que l'habitacle est qualifié d'« imposant ». La 250 GT Boano/Ellena est animée par le moteur V12 « Colombo » ouvert à 60° de 2 953 cm3 de cylindrée. D'un taux de compression variant de 8,5 à 8,8:1 et alimenté par trois carburateurs Weber 36 DCF, le moteur développe entre 220 et 240 ch à 7 000 tr/min. Étant donné que la 250 GT Boano/Ellena est une version plus « civilisée » de la 250 Berlinette TdF, Ferrari préfère lui associer une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports synchronisés à la traditionnelle boîte à 5 rapports, davantage axée vers un usage sportif. Le freinage lui se satisfait de 4 freins à tambour. 

Produites à 75 exemplaires Boano et 49 exemplaire « Ellena », les 250 GT Boano/Ellena sont les Ferrari les plus abordables de la génération 250, mais se négocient pour autant à plus de 300 000 euros.

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