Pré-TDF                Zagato               Série 1               Série 2               Série 3                Série 4                 Interim
Pendant les années 50 l’auto de course de tous les gentlemen drivers passionnés du cheval cabré était la Ferrari 250 GT Competizione. Ces modèles sont aujourd'hui connus comme la série 250 "Passo lungo" ou "Châssis long" en référence à l'empattement de 2,6 m qui les différencie des modèles successifs à 2,4 m nommés 250 "Passo corto" ou "Châssis court".  C'est avec 9 victoires au "Tour de France" que ces modèles ont aussi gagné la dénomination non officielle de 250 "Tour de France"…

91 voitures, produites entre 1955 et 1959, peuvent être regroupées sous la dénomination de 250 LWB ou « chassis long », sur la base d'une grande commonalité des principaux éléments mécaniques tels que le châssis de type 508 et l'empattement à 2600 mm, bien sur, mais aussi le schéma des suspensions et le moteur "Colombo". Néanmoins, compte tenu du caractère artisanal de la production de cette période, quelques exceptions et spécificités entre les différentes séries subsistent. A part la prémière pré-série, la pluspart de ces voiture s’est vu attribuer l’appellatif de “Tour de France”.

Il faut préciser que cette appellation n’a rien d’officiel. C’est en raison de ses exploits dans la fameuse course française que la version compétition des berlinettes 250 fut ainsi baptisée par concurrents et commentateurs. On peut aussi considérer que cette version course n’est pas née en 1957. Mais c’est à partir de cette année que son évolution mécanique et esthétique l’a fait rentrer dans la légende. Tandis que les coupés de série choyaient leurs occupants par leur luxe considérable, les 84 unités de course de Scaglietti ou Zagato, étaient plutôt spartiates. Le plexiglas remplace le verre des vitres latérales et l'intérieur est totalement dépouillé et réduit à l'essentiel. Il y a peu de silencieux pour étouffer le son du V12 Colombo. Selon les réglages et l'utilisation prévue, Le moteur peut développer de 235 à 260 ch. Le châssis, à structure tubulaire, se distingue des anciens modèles Ferrari par des ressorts hélicoïdaux à l'avant mais le freinage est toujours confié à quatre tambours. Pour réduire le poids mort au minimum (1160 kg, incluant 130 litres d'essence), on arrange même un capot sans charnière.

A la 24ème et dernière édition des Mille-Miglia en 1957, la 250 GT d'Olivier Gendebien termina troisième, seulement huit minutes et six secondes derrière le gagnant, Piero Taruffi, sur une 335 S de quatre litres de la même écurie. Les succès de Scaglietti devinrent légion. Gendebien remporta à deux reprises, en 1957 et 1958, les douze heures de Reims avec son compatriote Paul Frère. Et il triompha à trois reprises, en 1957, 1958 et 1959 au Tour de France avec Lucien Bianchi comme copilote. Et ce fut la victoire de l'espagnol, Marquis de Portago à cette même épreuve, qui fut à l'origine du nom de la 250 GT Berlinetta - Tour de France.

Un principe de classement universellement reconnu est le suivant:

Production

7
5
9
9
18
36
7
Série

250 GT LWB Pré-TDF, style proche des 250MM
250 GT hors série, carrossées par ZAGATO
1ère Série: TdF Caractérisée par une grande vitre arrière
2ème Série: TdF dite 14 Louvres, avec 14 prises d'air sur la custode
3ème Série: TdF avec 3 Prises d'air
4ème Série: TdF portant 1 seule prise d'air
5ème Série: dite INTERIM





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