Ferrari 250 Le Mans

S MM Monza TestaRossa GTO P LM Europa Europa-GT Boano PF Cabrio California PF Coupé SWB Lusso GTE

En 1963, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Ferrari. En plus d'un nouveau triomphe au Mans, la Scuderia vient de rafler les deux couronnes mondiales en Sport avec la 250 P et en GT avec la sublime 250 GTO. Face à une concurrence toujours plus pressante, et notamment face au nouveau projet dénommé GT40 de Ford, Ferrari décide de produire à un son tour un modèle GT, en espérant obtenir l'homologation en GT dès la mise en route de la production. Présentée à Paris en novembre 1963, la Ferrari 250 LM, pour «Berlinetta Le Mans», est une déclinaison Grand Tourisme de la Ferrari 250 P.

Véritable version Berlinette du prototype 250 P, la LM ne se contente pas d'afficher un air de famille plus que prononcé avec celle-ci. Elle en est étroitement dérivée, ce qui explique la rapidité d'exécution du programme. Construite autour du même châssis multitubulaire, elle conserve le même empattement et reprend des suspensions très proches. C'est le pavillon de toit qui constitue la plus grande innovation. Le toit se prolonge vers la poupe et dissimule une lunette arrière verticale. L'essentiel de la ligne de la 250 P est préservé avec des montants arrière du toit reproduisant à peu près fidèlement l'aileron/arceau du spider, un capot avant plongeant et un capot moteur très fin entre les imposants passages de roues.

Le dessin porte la signature de Pininfarina, tandis que la carrosserie en aluminium est façonnée chez Scaglietti. Côté mécanique, la première LM reçoit le V12 "Colombo" 3 litres de 300 ch, mais les 31 autres voitures produites seront dotées du 275 (3286 cm3), mais conserveront tout de même leur appellation 250.
Ferrari avait déjà fait passer la 250 GTO pour une simple évolution de la 250 GT et la même opération ne marcha pas une deuxième fois. L'homologation de la 250 LM en Grand Tourisme ayant été refusée par les instances internationales de l'époque, elle fut condamnée à se battre avec les prototypes qui la surclassaient.

Abandonnée à son sort, la LM poursuit presque timidement sa carrière sportive. En juin 1964, elle décroche sa première victoire internationale aux 12 heures de Reims, mais dans les épreuves plus relevées, elle est condamnée à la figuration face aux "vrais" prototypes et doit se contenter de dominer les GT. Dépassée, déjà démodée, mais solide et à l'aise sur la plupart des terrains, la LM va tout de même se forger un solide palmarès au gré des opportunités et du talent de ses pilotes. En juin 1965, Jochen Rindt et Masten Gregory vont en fournir la preuve. Dépités de ne pourvoir prendre le départ des 24 Heures au volant d'un vrai "proto", l'Autrichien et l'Américain qui en plus s'apprécient modérément vont tout faire pour achever leur corvée le plus vite possible.

Le V12 constamment poussé à 9000 tours au lieu des 7000 prescrits par le manuel refuse pourtant de casser ! Profitant de la débâcle des prototypes Ferrari et Ford, la LM prend la tête et franchit victorieusement la ligne d'arrivée... avant de tomber en morceaux. La bannie tient enfin sa revanche, donnant ainsi à Ferrari sa 9ème victoire à la classique mancelle.

5149 finished 8th OA in the SCCA National in Augusta, in March 1964 it was entered in the 12h Sebring race and caught fire during refueling, in 1965 it was rebuilt and entered in 1966 in the Daytona Continental, today it belongs to Luigi (Coco) Chinetti.
5841 a été achetée en 1966 par Pierre Bardinon qui ma possède toujours et l'expose dans son musée du Mas du Clos.
5843 was raced by Ecurie Francorchamps, in 24h Le Mans, 12h Reims, 1000km Paris, 1000km Monza, 500km Spa to name just a few. Today it part of the "Cavallino Holdings" collection.
Delivered in 1964 and driven by Jochen Rindt to outright victory at the 1965 Austrian Grand Prix against the Maranello Concessionaires 365 P2. Later it was purchased by Arthur Swanson of Squadra Bardahl who raced it in white with a center stripe. He contested 1966 Sebring 12, 1966 Monza 1000km and the Targa Florio in 1967 with co-driver Robert Ennis. By 1967 the car had a new Drogo nose and competed for the second time in the Monza 1000km. It was later shipped to the USA and not long afterward the car was sold to Hisashi Okada in New York. He converted the car for road use including wind-up windows, and seat belts and carpets. In this guise it was regularly spotted in and around New York. In 2002 the car was sold much as Okada had left it, but it was completely restored to short-nose configuration and painted in red. 5845 was then sold at RM Auctions' Ferrari Leggenda e Passione sale for €4,510,000.
5891 was successfully raced by Antonio Nicodemi of Avellino, Italy.
5893 was raced by Chinetti's N.A.R.T. and it won the 24h Le Mans race in 1965 and belongs to the Indianapolis Motor Museum.
La Ferrari 250 LM châssis n°5895 a été acquise, à sa sortie d’usine en 1965, par Maranello Concessionnaires, l’écurie anglaise du colonel Hoare. Equipée d’un V12 de 3,3 litres, elle appartient aujourd’hui à Giuseppe Lucchini, Italien de Brescia, président du comité organisateur des Mille Milles. Elle a couru les 24 Heures du Mans de 1965 avec le nr 23, pilotée par l’équipage Lucien Bianchi-Mike Salmon. Elle abandonna à 22 h 30 alors qu’elle occupait la sixième place (boîte de vitesses explosée). Après la ronde mancelle, 5895 participe à de nombreuses courses de championnat du monde en Europe, dont les 1000 Kilomètres à Montlhéry. Elle passe ensuite entre les mains de pilotes privés et court en France et en Angleterre. Elle sera victime de plusieurs accidents et son moteur sera changé (plus récent de deux numéros : 5897). Giuseppe Lucchini en a fait l’acquisition en 1980 auprès d’un Français, Bernard Comte. La voiture portait alors une longue proue aérodynamique. Son état était correct, bien qu’elle fût assez fatiguée par les nombreuses courses, y compris de VHC, auxquelles elle avait participé au cours de sa carrière. Ce n’est qu’en 2001 que Giuseppe Lucchini a fait restaurer la 250 LM. Un travail magnifique réalisé en Italie par des spécialistes connus : Cognolato et Michelotto (pour la mécanique). La voiture a été remise dans sa configuration d’origine du Mans 1965. Pour sa première sortie dans une manifestation publique depuis sa restauration, cette magnifique Ferrari a retrouvé, grâce au Mans Classic 2004, la piste de ses exploits d’il y a presque quarante ans.
5897 was delivered via Maranello Concessionaires, GB to David Piper. David Piper raced it succesful until late 1966. Today it si part of the Spinning wheels collection.
5899 was sold to the Scuderia Filipinetti, Nino Vaccarella won the Coppa Intereuropa. For a while it was owned and raced by Rubens Barichello's manager Federico della Noce.
5901 was delivered and raced by N.A.R.T.
5903 was sold to Sergio Bettoja of Roma, until 1968 it was raced with great success in many hill climbs.
5905 was delivered via Scuderia Filipinetti to Heini Walter. Walter raced it in many hill climbs until 1967.
5907 was delivered and raced by Maranello Concessionaires, Graham Hill won the 12h Reims race. David Piper the 9h Kyalami race.
5909 was delivered and raced by N.A.R.T. and finished the 12h Reims race with John Surtees and Lorenzo Bandini 2nd OA.
5975 was sold to Sweden to Helge Persson and is today part of the ex-Schlumpf Collection.
First delivered in metallic silver-grey to Count Volpi di Misurata of Scuderia Serenissima who had Roberto Benelli drive it in several low-key events. Afterward, Count Volpi had Scaglietti extensively convert it to road specification. Included was a unique Plexiglas rear window, bumpers, a full interior with electric windows, cast magnesium wheels, conversion to left hand drive and air conditioning installed. After a long term storage in France it was purchased by Rob De la Rive Box for Dick Merritt at a price of $8000 USD. Upon delivery Merritt was arrested for testing the top speed of the car.1 In the late 1970s, 5995GT was relocated to Germany after being repainted metallic dark blue with a yellow stripe. It later went to Mark A. Tippetts who used the car quite frequently.1 Since 1985, the car has been in France and was recently included in the 2010 Mille Miglia as part of the Ferrari Tribute.
6023 was delivered to Ecurie Francorchamps was entered in many great races and hill climbs with success, it even finished the 500km Spa in 1st position.
6025 was the Pinifarina Geneva Show car with Stradale bodywork.
6045 was sold to William Harrah, Reno.
6047 was raced by Mecom Racing Team of Texas. Walt Hansgen and Augie Pabst won the 500 Road America at Elkhart Lake in 1964.
6051 was owned and raced by Jackie Epstein and David Prophet.
6053 vendue le 30 juin 1964 à George Drummond. 250 LM, Drogo long nose, RHD motore tipo 211, no. interno 134/LM China red/panno blu
6105 sold and raced by Ron Fry, in 1968 to Jack Maurice raced until 1975, then to Richard Colton.
6107 to Steve Earle never raced until 1968. Then sold to Guillermo Ortega & Fausto Merello, raced in the 24h Daytona and 12h Sebring race.
6119 to Scuderia Filipinetti, 6th OA in the 24h Le Mans race driven by Dieter Spoerry and Armand Boller.
6167 ordered by David McKay, who cancelled the order, it was then raced by Maranello Concessionaires later sold and raced by Paul Vestey.
6173 delivered to Scuderia Sant'Ambroeus finishing 10th OA in the 1000km Monza race. Owned at the time by Harry Leventis, sold at RM Auction London October 2008. This car has had two major accidents, one in 1972, the other in 2004 in Italy. Not restored properly, once in Florida (1970s), later again in England (2004). Now with a collector in Switzerland.
6217 was delivered and raced by Edoardo Lualdi Gabardi, the Italian Hill Climb Champion. 12 Over All wins.
6233 to Chris Cord raced by Ronnie Bucknum in the Riverside Times GP.
6313 delivered and raced by Ecurie Francorchamps 2nd OA in the 1965 24h Le Mans race.
6321 delivered to David McKay raced by Spencer Martin in Australia, today a part of the Ralph Lauren collection.
8165 is the last 250 LM June 1966 to David Piper 1st OA in th 1000km Paris race.

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